Premiers émois

Les yeux mi-clos, les sens en éveil, j’écoute, J’écoute les sourdes vibrations de son être, Tremblante, je ne veux rien laisser paraître, Ni me laisser être la proie du moindre doute.

Prisonnier de ma volonté, il frissonne, Je peux le sentir au contact de ma main, Qui l’explore et s’égare entre ses reins, Jusqu’à lire dans ses yeux qu’il s’abandonne.

J’entends l’appel des frémissements de son corps, Et y réponds par des caresses des plus osées, Ainsi l’exploration de son intimité, Et la découverte de ses nombreux trésors.

Un claquement sec et une rougeur qui sévit, Sont les doux signaux d’un nouveau jeu épicé, Cinglante caresse et délicate fessée, Capitulation devant de nouvelles envies.

Taquine tel l’enfant avec son jouet, Je malmène et pince le bout de ses seins, M’amusant de l’écouter supplier en vain, De le laisser jouir du plaisir d’être possédé.

Deux éclaireurs, mes doigts s’agitent lentement En lui, provoquant ses fiévreuses lamentations Et le secret espoir de nombreuses punitions, Susceptibles d’engendrer les pires tremblements.

Bouleversé par ces nouvelles découvertes, Il tremble en lâchant prise sans retenue, Exhalant un long râle bestial et confus, Et dans un dernier cri retombe inerte.

Dans mes bras, il semble maintenant apaisé. Ses sens excités jusqu’à leur paroxysme Lui suscitant un ravageur éréthisme Goûtent enfin à la douceur de la félicité.

Émue, je l’observe lentement s’éveiller À sa toute nouvelle vie qu’il a choisie Celle de s’offrir et de devenir mon soumis, Prenant place en toute confiance à mes pieds